Quatre ans après la sortie de son dernier album
, dévoile , premier extrait de son nouvel opus Sublimation à paraître le 14 avril prochain.Habituée d’offrir des albums aux arrangements complexes, la compositrice et interprète a voulu produire une musique plus spontanée et dépouillée avec ce nouvel opus. Dans
, Julie Thériault avait un désir de simplicité, de pureté; les instruments sont mis à nu et respirent ensemble, en boucle méditative.« La toile de fond, c’est l’ostinato, une note de piano répétée qui suit les cordes et leurs silences tout au long de la chanson. Comme un cœur qui bat et la respiration qui fluctue », explique Julie Thériault.
Le titre de la pièce est un jeu de mot futé avec l’univers de l’espace et du système solaire qui suivra tout au long de l’album, ainsi qu’une référence au phénomène d’apnée, cette rupture, consciente ou non, de la respiration. Inspirations et expirations exprimées par les lignes mélodiques de cordes, qui cessent abruptement, comme un souffle coupé, laissant place à un silence, un moment d’attente, une plénitude. Ce vide, contrenature, qui crée un inconfort comme dans une chambre anéchoïque où le seul son qu'on entend est celui de son coeur qui bat, laisse place à cet abandon total, une plénitude presqu’hypnotique.
Julie Thériault présentera en spectacle Sublimation lors d’un lancement au Ministère le 12 avril prochain, deux jours avant la sortie de l’album. Accompagnée d’un trio à cordes, ainsi que de Pierre-Luc Cerat, aux échantillonages et aux guitares, la compositrice interprètera quelques pièces de son nouvel univers cosmique pour assouvir la soif des plus curieux.